Si d'extérieur, la Clio V, ne marque pas de rupture avec la précédente, l'intérieur et les prestations dynamiques évoluent fortement. L'ambition de Renault ? Qu'elle reste n°l en Europe sur le segment de la citadine.
Sa première apparition date de 1990, en remplacement de la Renault R5, née près de vingt ans plus tôt, devenue ensuite Super 5. Quatre générations plus tard, la Clio s'est vendue à 15 millions d'exemplaires dans le monde et est leader de son segment en Europe depuis 2013. Dire que le lancement de la Clio V est important pour Renault est un doux euphémisme. Pour autant, son démarrage commercial a été plus lent qu'escompté. Elle peine surtout à marquer les esprits, en raison d'un style très proche de celui du modèle qu'elle remplace. Un choix assumé à 100 % par Renault. “Le design de Clio IV a grandement contribué à son succès”, indique Elena Souiller-Fedoren kova, cheffe de produit des gammes A et B de la marque. Nous avons décidé de capitaliser dessus, tout en apportant des innovations technologiques disponibles sur le segment supérieur, un meilleur agrément de conduite et une amélioration de la qualité perçue. ».
Renault n'est pas le premier constructeur à appliquer la stratégie du changement dans la continuité. Cette politique chère à Volkswagen avec la Golf, a quelques limites puisque les gens passaient devant les voitures sans même s’apercevoir qu’il s’agissait d’un modèle nouvelle génération ayant subi un relifting. Une fois à l’intérieur, les réactions sont toutes autres, la montée en gamme est impressionnante, cette nouvelle Clio dispose d’un intérieur qualitatif et des prestations dynamiques qui font références sur ce segment automobile. Avec son grand écran installé à la verticale sur la console centrale et les aides à la conduites, la Clio 5 vient concurrencer les modèles supérieurs.
La nouvelle Clio s'intercale au sein d'une large offre dans le groupe Renault sur le segment B. “Nous avons quatre modèles bien distincts et quasiment aucune cannibalisation entre eux”, présente la cheffe de produit. Dacia Sandero qui commence à 8190€ ou à partir de 199€/ mois en location longue durée, Clio Génération 2020, qui est en fait une Clio IV vendue dans une offre packagée et disponible encore pendant de nombreux mois. Vient ensuite Clio V dont la gamme débute à 227€/mois en leasing sur une durée de 48 mois (TCe 90), sans oublier la dernière génération de Zoé.”
Existe-t-il d'ailleurs une hésitation entre ces deux modèles ?
« Oui, quand il s'agit de la deuxième voiture du foyer, répond Jean-Philippe Moulin. Et lorsque les gens ne connaissent pas le véhicule électrique, certains se lancent après un essai. » Seul absent de l'offre, le break, qui représentait de 10 à 15 % des ventes de Clio IV.
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Le produit d’appel est un financement de quarante huit mois et 60 000 km à partir de 257€ pour une version TCe 90 sans apport de leasing.
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Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h. Sauf jours fériés.
Contactez-nous par mailLe segment B représente 45 % des ventes. Sa clientèle est hétérogène, tout comme l’offre. Sur le marché des généralistes, la Clio est depuis des années n°1.
En neuf mois sur l’année 2019, 73753 Clio 4 et 24046 Clio 5 nouvelle génération ont été immatriculées. Suivent la Peugeot 208 génération 1 et la Citroën C3. La Dacia Sandero, décalée au plan tarifaire, est au pied du podium, devant les Toyota Yaris (30 217), Volkswagen Polo, Opel Corsa et Ford Fiesta.
Les Nissan Micra et Suzuki Swift se tiennent dans un mouchoir de poche, tout comme les Hyundai i20 et Seat Ibiza. Plus loin viennent les Kia Rio et Mazda 2.